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L'association parisienne Another Sunny Night vous souhaite la bienvenue sur son blog. Notre but est de promouvoir et diffuser l'indie pop dans nos contrées.

lundi 30 août 2010

Quelques reviews d'Another Sunny Night numero uno

Trois chroniques de notre première soirée:

Sur http://www.tweendie.com/

Mardi 27 juillet, à l'International, c'était un peu le bal des débutants. En effet, nous avons assisté à la première soirée organisée par Another Sunny Night, association formée d'amoureux de l'indie-pop, ainsi qu'aux premiers pas sur scène du groupe: Signifier/Signified; l'affiche étant merveilleusement complétée par les Anglo-saxons de The Smittens et d'Allo Darlin'.

Dans une salle pleine à craquer, c'est donc au quatuor parisien qu'est confiée la difficile tâche d'ouvrir les hostilités. Si le groupe craignait de ne pas avoir assez de matière pour présenter un set d’une longueur conséquente, ce sentiment a rapidement dû s'estomper. Que ce soit aux niveaux des mélodies, de l'écriture ou du chant, ce que nous entendons est très plaisant. Signifier/Signified s’inscrit immédiatement dans la lignée des groupes qui composent l'affiche de la soirée.
L'International ne peut être plus prêt à accueillir les Américains de The Smittens. La prestation du quintette est fidèle à l’image qui l’entoure: tous paraissent vraiment heureux de se trouver sur scène à ce moment précis et leur bonne humeur est terriblement contagieuse. Chacun y va naturellement de son pas de danse, sur scène comme dans le public, et ce, particulièrement sur un des titres les plus festifs de leur discographie: le très entêtant Gumdrops. Les trois chanteurs se complètent parfaitement, tout est très harmonieux et semble d’une pureté authentique. Si la chanson 11:11 nous évoque «the coolest thing about love», il semble alors évident que «the coolest thing about Vermont» se trouve sous nos yeux. Et au milieu de leurs meilleurs morceaux, les Smittens nous gratifient de deux de leurs nouvelles compositions qui figureront probablement sur leur quatrième album, prévu pour l’été prochain. C’est après une ovation très méritée que nos cinq musiciens laissent leur place à leurs amis britanniques d’Allo Darlin’.
La jeune Elizabeth et son ukulélé ne tardent naturellement pas à faire chavirer la foule. Le charme de la chanteuse et de ses compagnons achèvent d'enthousiasmer une foule décidément venue en nombre. Sorti le 7 juin 2010 chez Fortuna Pop, le premier album éponyme du groupe est inévitablement mis en avant. Entre Dreaming, Kiss Your Lips ou encore The Polaroid Song les Britanniques s'offrent un petit «duo» avec Max de The Smittens. Beaucoup d'énergie est déployée. Si la chaleur ne cesse de monter, c'est avant tout un vent d'optimisme qui transpire un peu partout. Et lorsque le temps des au revoirs survient, passionnés ou amateurs d'un soir, chacun partage le même sourire.
Tout le monde console alors son cafard naissant de devoir quitter les lieux par le même sentiment: il y aura une seconde Another Sunny Night et le 1er septembre prochain, la soirée sera de nouveau ensoleillée à l'International.

( review par Amélie T. et Thomas G.)


Sur www.soundofviolence.net

Another Sunny Night. Si le soleil est aux abonnés absents, la rue Moret, elle, sent pourtant l’été à pleines narines. En témoigne le ballet de t-shirts, jupes et autres chemisiers à fleurs qui se joue devant moi lorsque, en retard, j’arrive devant les portes de l’International. Une clope à la bouche, j’observe alors l’endroi t: si je n’y ai jamais mis le moindre pied, son allure délicieusement grunge ne tarde pas à me séduire. Rien de mieux, ou presque, que les revêtements finis à la bière et une poignée de semelles qui collent au sol. Quelques discussions et bouffées de cigarettes plus tard, je me décide enfin à rentrer. Les hostilités n’ayant pas encore été lancées, j’ai du temps devant moi pour profiter d’un happy hour d’autant plus sympathique que la chaleur se montre réellement oppressante. J’ose d’ailleurs à peine imaginer quel niveau atteindra mon taux de sudation une fois que les concerts auront commencé.


L’agitation tant attendue pointe finalement le bout de son nez. Les Signifier/Signified viennent de monter sur scène, et chacun y va alors de sa dernière gorgée, avant de rejoindre d’un pas pressé l’escalier menant au niveau inférieur. Ça bouscule un temps, puis ça finit par coincer, certains faisant le choix de s’installer sur les marches, sans savoir précisément sur laquelle d’entre elles ils vont bien pouvoir s’asseoir. Je profite alors de mon immobilité forcée pour jeter un œil en direction de la scène, au devant de laquelle s’est amassée une foule somme toute conséquente. Je décide d’ailleurs dans un premier temps de me joindre à elle, avant de me raviser et d’opter pour le fond de la salle, un climatiseur y étant aménagé. Pas folle la guêpe.
Signifer/Signified, c’est ce qu’on appelle communément un « supergroupe »; comprendre par là un truc hybride, résultant de l’association entre musiciens de plus ou moins grande notoriété. En l’occurrence ici, le combo parisien est composé de trois membres de Go Go Charlton et d’un échappé de Dorian Pimpernel. Un mélange aussi alléchant sur le papier que sympathique dans la réalité, la « faute » à des morceaux, certes peu originaux, mais suffisamment chargées en crachin anglais et en soleil californien pour séduire le public. Ceci d’autant plus que les français ont l’intelligence de proposer un set relativement court : mieux vaut laisser l’assistance sur sa faim que de la lasser. Et puis, soyons honnêtes, ça permet aussi de retrouver plus rapidement les joies de la température extérieure.

Les conversations se multiplient au rythme des verres de bières descendus. Et puis voilà qu’arrivent Max, Dana, Colin, Holly et David, aka The Smittens. Un groupe originaire du Vermont, fort de trois chanteurs et d’autant d’albums au compteur. Tout sourire, ils nous saluent et entament dans la foulée leur prestation, soit un parfait concentré de sable chaud, de candeur adolescente et d’innocence exacerbée. De la twee pop qu’ils appellent ça. Peu importe, au final c’est surtout sacrément charmant : parfois touchantes (au hasard, Gumdrops), souvent entrainantes (on pense notamment à 11:11), mais aussi parfaitement dans l’esprit de cette Another Sunny Night, les compositions des américains, toujours très courtes, évitent les fautes de goût et laisse s’entremêler sans fin les voix des différents chanteurs. Cerise sur le gâteau, les bougres se montrent bavards et j’en profite pour me dire que, décidément, les américains s’étonneront toujours de ce manque de pudeur typiquement français (« j’en vois beaucoup s’embrasser, on voit très peu ça aux Etats-Unis... je veux dire, ici c’est fantastique! »).

A peine le temps de prendre notre dose de fraicheur syndicale que l’on redescend dans la cave pour accueillir les copains d’Allo Darlin', un groupe que je me rappelle avoir découvert via leur titre Dreaming, sur une énième compilation de début d’année. Un morceau qui me renvoie, chaque fois que je l’écoute, à mon époque Belle And Sebastian, de part ce côté si désuet et bougrement mélancolique; un morceau également révélateur de ce à quoi ressemblent les autres, même si la formation anglaise va nous réserver quelques surprises, à l’image d’un My Heart Is A Drummer au final tout en roue libre rock. Toujours se méfier de l’eau qui dort, toujours.
Dans la salle, l’assistance ne désemplie pas. La motivation, elle, reste des plus inflexibles. Renvoyant au groupe son généreux sourire, le public se trémousse au gré des chansons, visiblement conquis par cette pop à tendance tubesque. Comment, cela dit, ne pas être sous le charme de cette formation ? Et puis Elizabeth est aussi craquante avec son ukulélé, que Bill est hilarant avec sa touche de boucher teuton. Bref, on oublie la chaleur, on hoche la tête, et on passe un beau moment que l’on ne voit pourtant pas passer.

Dans la droite lignée des Customs et autres Inrocks Indie Club, l’International a désormais sa propre soirée « avec un nom trop bien et tout, et tout », et au vu de l’affluence de ce soir et des retours enjoués, la prochaine risque de trouver son public. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Review par KWize

et des photos par là:

http://www.soundofviolence.net/multimedia/photos/1694/7223/allo_darlinparis_l_international_27_juillet_2010.html



Et en allemand (!) sur : http://meinzuhausemeinblog.blogspot.com

Allo Darlin' & The Smittens, Paris, 27.07.10


Konzert: Allo Darlin' & The Smittens
Ort: L'International, Paris
Datum: 27.07.10
Zuschauer: viele!
Konzertdauer: jeweils um die vierzig Minuten


Das International wie es singt und lacht, könnte es in diesen Tagen in Abwandlung eines auf Mainz bezogenen Karnevalsspruchs treffend heißen. In dem Pariser Gratisclub reihen sich nämlich im Moment herzerfrischende Twee-und Indiepop Bands wie Perlen auf einer Kette. Kürzlich Hold Your Horses! oder die auch sehr erquickenden El Gran Chufle, gestern Ödland aus Lyon und heute mit den Smittens und Allo Darlin' zwei anglosächsische Bands, die für allerbeste Laune sorgten. Da fragt man sich, wozu man eigentlich die unpersönlichen Massenfestivals des Sommers braucht, bei denen immer die Lautesten und nicht die Charmantesten groß auftrumpfen. Zugegeben, bei Freiluftveranstaltungen ist es etwas sonniger und erfrischender als in einem stickigen Club, aber man kann ja zur Not hinterher sein T-Shirt wechseln. Geschwitzt wurde in der Tat heute im International, so sehr sogar, daß man glaubte, gerade eine Dusche genommen zu haben. Der Schweiß tropfte aus allen Poren und die Unterhose klebte wie Kaugummi an der Jeans. Eklig, aber für die Begutachtung der tollen Bands des heutigen Abends waren diese Unannehmlichkeiten allemal in Kauf zu nehmen. Was waren die charmant und euphorisierend, diese Allo Darlin'! Dauergrinsen von der ersten bis zur letzten Minute war angesagt, denn die quitschfidele Sängerin und Ukulelespielerin Elizabeth Morris versprühte soviel natürlichen Charme und unbändige Freude am Musizieren, daß die Sonne im Herzen aufging. Schon einmal eine headbangende Ukulelespielerin gesehen? Nein? Dann müsst ihr unbedingt zu einem Konzert von Allo Darlin' gehen, denn bei denen gibt es sowas! Auch der schnauzbärtige Bassist bekam sein Grinsen nicht mehr aus dem Gesicht und die gute Laune übertrug sich auch postwendend auf das hibbelig umhertanzende Publikum. Es sprühte Funken vor lauter Spielfreude! Und dies obwohl die Band aufgrund des Tourstresses kaum ein Auge zugetan hatte. Da fragt man sich, wie hyperaktiv die sind, wenn sie ausgeschlafen haben!? Vielleicht war es der Pastis, den sie getrunken haben, der sie so aufstachelte, wenngleich man ihnen von französischer Seite her sagte, daß dies ein Gesöff für alte, Boule spielende Männer in Südfrankreich sei. Egal, wenn es der Stimmung zuträglich ist!

Schon erstaunlich, ich kenne im Vorfeld keinen einzigen Song der Band und mir gefällt jeder einzelne auf Anhieb! So was nennt man dann wohl einen Homerun! Die internationale Musikpresse ist auch angetan. Überall preist man die Frische und die Catchyness der Band und Pitchfork und Drowned in Sound sind nicht die Einzigen, die (vollkommen zu Recht) schwärmen. Das Debütalbum ist im Juni bei Fortuna Pop erschienen und ich musste den Silberling nach dem Konzert unbeding haben. Den Merch teilten sich Allo Darling übrigens mit ihren Freunden von The Smittens, die sogar mehr CDs und ein entzückendes Tourposter anzubieten hatten. Auch die Smittens (aus Burlington, Vermont, USA) kamen frisch und unverbraucht rüber, gefielen mit ihrem (im positiven Sinne) amateurhaften Auftreten und dem garagigen Surfpop, kamen aber nicht ganz an die Perfomance von Allo Darlin' heran. Dennoch: diese beiden Bands im Doppelpack sind der Hammer! Unbedingt live ansehen, sie kommen jetzt nach Deutschland!



Setlist The Smittens, International, Paris:

01: Your My Heart
02: Summer Sunshine
03: You Are So Cute
04: Gumdrops
05: 360 °
06: 11:11
07: Sapphire
08: C'mon! (When The Grass Grows Tall And Green)
09: Gin & Platonic
10: Polipop
11: Year Of Lake
12: Gentlefication Now! (The Lalala Song)

(review et photos par Oliver Peel)

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